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Jardin

Des mauvaises herbes pleines de vertus

Elles portent mal leur nom ! Les « mauvaises herbes » sont dans leur majorité des plantes aux nombreuses qualités, dont vous pouvez notamment profiter à table.

Des mauvaises herbes pleines de vertus

La plupart des adventices – l’autre nom des mauvaises herbes – ne sont pas toxiques, bien au contraire ! Leurs feuilles sont souvent plus riches en nutriments que les légumes cultivés.

Celles de l’ortie sont ainsi trois fois plus riches en fer que les épinards. Sources de protéines, de vitamines et de minéraux, riches en saveurs variées, elles permettent d’enrichir les plats du quotidien.

Goûtez à l’égopode, au plantain, au chénopode blanc, au laiteron ou à la moutarde noire ! Sans oublier les plantes dont les fleurs, comme la mauve, peuvent apporter des couleurs aux salades.

Les feuilles se cuisinent généralement comme des épinards en soupe, gratins, quiches, flans ou tartes salés. Les jeunes poussent peuvent se déguster en salade. Enfin, un grand nombre de mauvaises herbes ont des vertus médicinales, et peuvent être utilisées en usage externe ou interne pour soigner des maux du quotidien.

Pour savoir reconnaître les espèces, il est important de se référer à un ouvrage spécialisé. Vous pouvez aussi suivre une formation à la cueillette sauvage, renseignez-vous auprès des associations de votre département.

Laisser vivre les mauvaises herbes
Fini le temps où l’on éradiquait ces indésirables à grands coups d’herbicides. Les jardiniers bien informés souhaitent désormais cohabiter en paix avec les adventices.

Sur un terrain nu, celles-ci jouent un rôle de couvre-sol puisqu’elles protègent, aèrent et nourrissent la terre, grâce notamment à leurs racines qui vont chercher les nutriments en profondeur.

Au potager, les mauvaises herbes doivent évidemment être contrôlées. On peut ainsi les arracher et les mettre au compost lors de la période des semis, afin qu’elles ne concurrencent pas la croissance des plantes cultivées. Mais une fois celles-ci adultes, elles pourront cohabiter dans une certaine mesure, surtout si on les consomme, ce qui est une excellente façon de limiter leur expansion.

À lire :
"Les bonnes mauvaises herbes", de François Couplan, aux éditions Sang de la Terre.

François Couplan propose également des stages de découverte des plantes comestibles et médicinales, plus d’infos sur www.couplan.com.

 APEI-Actualités. L. H.