Article Développement personnel
L’influence des vies antérieures dans le présent
Se pourrait-il que notre passé, au sens large du terme, ait une influence et expliquerait certains blocages dans notre présent ? Plonger dans l’enfance, la petite enfance, la période prénatale ou les vies antérieures et les traiter pour permettre de reprendre un nouveau chemin de vie adapté à soi, c'est ce que nous explique Chrystel Rieder.
RBE : À quoi cela sert-il de revisiter le passé alors que l’on vit dans le moment présent ?
Chrystel Rieder : L’Histoire se répète, tout le monde le sait. Mais l’histoire de chaque individu fonctionne également en schémas répétitifs. Lorsqu’un élément qui se répète cause des tracas dans le présent, le concept de la thérapie par les mémoires du passé est de retrouver la racine du problème, afin de la résoudre. Le principe est d’obtenir des résultats durables en traitant la racine et pas seulement les symptômes réapparaissant à chaque rechute. C’est comme déraciner une mauvaise herbe pour éviter qu’elle ne repousse encore et encore.
Tout est en fait une question de conditionnement inconscient. En retrouvant la cause, nous nous comprenons mieux et nous comprenons nos réactions. De là, nous pouvons choisir quelle nouvelle direction prendre en cessant de nous entêter (inconsciemment) à avancer dans un chemin qui nous est stérile mais que nous suivions par culpabilité, par sentiment de vengeance, de dette, de peur…
RBE : Et à quels résultats peut-on s’attendre ?
C.R. : En partant du principe que chaque problématique découle d’une émotion négative non digérée, cette thérapie peut traiter à la fois le domaine affectif que familial, professionnel, financier, personnel, relationnel, social, spirituel, sexuel et de la santé. Par exemple, des personnes viennent pour rencontrer un(e) conjoint(e), pour trouver un emploi (ou un meilleur emploi), pour sortir d’une certaine précarité financière, pour comprendre et résoudre des conflits familiaux, apaiser des douleurs physiques, sauver leur couple, réussir des examens, traiter des sentiments destructeurs tels que la colère, la tristesse, l’anxiété, le rejet, la fatigue chronique…
Certains viennent car ils estiment que même si leur vie va globalement bien, ils aimeraient aller encore mieux. Il arrive aussi que des personnes viennent car elles ne savent pas exactement ce qui cloche, mais elles ressentent un malaise généralisé ; à travers la séance, elles parviennent à déterminer plus précisément la cause de leur mal-être et à le traiter en conséquence.
Les séances sont possibles pour les personnes de tous âges, y compris les personnes âgées et les bébés. Des exemples de cas traités peuvent être lus sur le site www.vies-passees.com à la page dédiée.
RBE : Comment se déroule une séance ?
C.R. : Au fil des ans, j’ai créé et développé ma propre méthode (Méthode Chrystel Rieder©), que je ne cesse d’optimiser. Ma spécialité est la lecture à l’aveugle. Pour cette raison, il est très important de ne rien me dire à l’avance de ses problématiques, de ses préoccupations ou de ses liens familiaux, car la première partie de la séance est une lecture à l’aveugle (c’est-à-dire neutre), où je vois deux vies antérieures du consultant, qui expliquent en principe la raison de sa venue au cabinet. Il s’agit des deux vies passées que la personne a le plus besoin de guérir sur le moment.
La deuxième partie est une discussion avec le consultant, pour décortiquer les vies antérieures vues à l’aveugle et comprendre les liens entre celles-ci et sa vie actuelle. De solides prises de consciences prennent place et constituent déjà une importante étape thérapeutique. La personne peut également dire ce qu’elle souhaite traiter en priorité, ou alors exprimer d’autres préoccupations qui n’auraient pas trouvé d’explications avec les vies vues à l’aveugle.
La troisième partie est la partie « Hypnose spirituelle ». Le consultant s’allonge au calme et, tout en restant conscient, est guidé pour replonger lui-même dans son passé (enfance, période prénatale et vies antérieures).
Cette partie est la plus longue. Par ce procédé la personne fait des prises de conscience encore plus solides et parvient à mieux comprendre son cheminement. Il ne s’agit pas uniquement de visiter les vies antérieures (et les mémoires du passé en général), mais surtout aussi de les traiter pour qu’il puisse s’en libérer.
En plus de la lecture et le traitement des mémoires du passé, ma méthode allie l’hypnose spirituelle, le magnétisme, le traitement approfondi des chakras ainsi que les liens avec l’entourage. Notons aussi qu’il est important de travailler à la fois sur le passé et sur le présent, c’est-à-dire de traiter les vies antérieures, mais aussi leurs répercussions dans cette vie actuelle, afin de mieux comprendre le cheminement, de peaufiner le travail, et ainsi de donner le maximum de chances de sortir des schémas douloureux.
Afin d’aller explorer en profondeur ces différents aspects, une première séance dure, à choix, entre 3h et 5h. Trois séances d’1h ne contribueraient qu’à effleurer la surface ; tandis qu’une séance de 3h permet une approche plus profonde avec des résultats plus durables. L’idée est de faire « peu » de séances, mais aussi profondes que possible.
La différence entre une séance de 3h et une séance de 5h est le temps passé en mode « Régression ». Bien entendu, plus il y a de temps pour la régression, plus il est possible de traiter de multiples épisodes du passé, et ainsi effectuer un travail encore plus intense et global.
RBE : Combien de séances sont requises ?
C.R. : Dans la plupart des cas, je préconise de prévoir 2-3 séances, même s’il peut arriver que certaines personnes obtiennent tous les résultats escomptés après une seule séance. Généralement, je recommande de prévoir environ 1h30 à 2h pour une séance de suivi, car le travail ici vise à peaufiner ce qui a été entrepris dans la première séance. D’un autre côté, il arrive aussi que certaines personnes aient besoin de davantage de séances pour vraiment résoudre LE problème qui les préoccupe le plus. Ceci s’explique par le fait que si l’âme du consultant n’est pas prête à affronter une problématique trop douloureuse pour lui (et qui serait donc destructrice sur le moment), alors elle masquera la racine du problème, et ni la thérapeute, ni le consultant ne pourra avoir accès à cette racine au moment en question, même si cette racine est le noeud central de plusieurs problèmes.
Certaines personnes aiment bien aussi revenir deux ou trois fois par année pour faire un petit « nettoyage de printemps ». Dans tous les cas, chacun peut reprendre rendez-vous selon sa convenance, sans obligation, à la fréquence et selon la durée qui lui conviennent.
RBE : Vous faites également des séances en synergie, pouvez-vous nous expliquer ?
C.R. : Il s’agit de séances lors desquelles je travaille avec ma collègue thérapeute, Nathalie Hirt, qui participe également à la séance. Dans ce cas de figure, Nathalie Hirt me rejoint à mi-chemin dans la séance, c’est-à-dire au moment de la régression. Du fait qu’elle est absente durant les premières parties de la séance, elle ne sait donc pas ce qui a été vu ou discuté, et elle est donc totalement neutre lorsqu’elle arrive dans la pièce de thérapie. Ceci lui permet de voir une ou plusieurs vies antérieures supplémentaires à l’aveugle.
Cette manière de faire possède deux utilités essentielles. Premièrement, elle permet d’avoir un autre point de vue: celui de Nathalie Hirt. Ses visions peuvent corroborer ou complémenter les miennes. C’est comme si deux personnes regardent une main : une personne verra des lignes que l’autre ne voit pas, tandis que l’autre verra des ongles que la première ne voit pas. Ce n’est pas que l’une ou l’autre observatrice a une vision différente qu’elle a tort ou raison, mais simplement que les deux descriptions se complètent et permettent d’avoir une meilleure vue d’ensemble et mieux comprendre ce qui est observé.
Deuxièmement, du fait que j'ai déjà procédé aux lectures à l’aveugle, et ainsi «enlevé une couche», puis que le consultant, en régression, a lui-même aussi travaillé sur quelques événements et donc «enlevé une autre couche», cela permet à Nathalie Hirt d’aller encore plus profondément en «enlevant une couche supplémentaire». De cette manière, le travail effectué est encore plus global, sans parler du fait que la présence de trois consciences dans la pièce élève le taux vibratoire et permet donc d’avoir accès à des informations souvent plus enfouies.
En principe, suite à son intervention, elle quitte la pièce sans savoir si la vision qu’elle a eue parle à la personne ou pas, de manière à ce qu’elle puisse rester neutre s’il s’avère judicieux qu’elle revienne par la suite, ou qu’elle intervienne lors d’une séance de suivi.
Plus d’informations sur le site www.vies-passees.com, ou au 0041 79 315 05 11