Primevères des prés et des jardins

Dans les sous-bois et les prés, les massifs et les jardinières, les différentes variétés de primevères (Primula) annoncent par leur floraison colorée le retour des beaux jours.

Cette plante herbacée se décline dans des centaines de variétés et cultivars. Il y a la primevère commune aux petites fleurs jaune pâle, premières taches de couleur qui apparaissent dans les talus et les prés dès le mois de janvier. La primevère officinale, appelée « coucou », égaye les bords de route de ses trompettes jaune à l’arrivée du printemps, quand sa cousine la primevère élevée, baptisée « coucou des bois », apparaît à la lisière des bois.

Ces trois variétés sauvages, très répandues pour les deux premières, possèdent des vertus médicinales, notamment dans leurs racines aux propriétés anti-spasmodiques et analgésiques. En outre, leurs feuilles et leurs fleurs sont comestibles, et apporteront de la couleur à vos salades.

Au jardin
Les primevères hybrides vendues chez les fleuristes dès le mois de janvier se cultivent facilement au jardin. Plantez-les dans les massifs, sous les arbres ou en jardinières. Leurs petites fleurs jaunes, roses, rouges, bleues, blanches ou violettes, souvent bicolores, sont présentes de février à mai.

Faciles à cultiver, ces vivaces apprécient un sol humifère, frais et bien drainé et une exposition à la mi-ombre. Ne craignant ni le gel ni la neige, elles se plantent en godet en hiver ou se sème en pépinière au printemps, avant d’être repiquées à l’automne. Elles peuvent être multipliées par division des touffes après la floraison. En jardinière, veillez à maintenir le substrat humide.

À l’intérieur
Tout aussi colorée, la Primula obconica convient aussi à l’intérieur, de préférence dans une pièce fraîche comme une véranda ou un jardin d’hiver, car elle n’aime pas trop la chaleur. Pensez à l’arroser régulièrement.


APEI-Actualités. L. H.
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