Article Animaux
Géobiologie, la médecine de l’habitat
Les Anciens le savaient déjà : l’endroit dans lequel on vit a une influence directe sur notre bien-être et même notre santé. La géobiologie permet précisément d’optimaliser la qualité de notre milieu vital.
À la fois science, art et technique, la géobiologie est une approche complexe puisqu’elle repose à la fois sur des évidences physiques et sur d’autres, plus subtiles, pas toujours mesurables.
Principal phénomène autour duquel elle s’articule : les réseaux cosmo-telluriques.
Où que nous soyons, la croûte terrestre est en effet en permanence soumise à de multiples rayonnements, qui viennent à la fois de la terre et du cosmos. Cet échange cosmo-tellurique est naturellement équilibré, et représente un phénomène énergétique puissant.
Le géobiologiste va donc mettre en évidence ce quadrillage naturel. Ainsi, le fameux réseau Hartmann est constitué de « murs invisibles » tous les 2 mètres dans la direction N.-S. et tous les 2,5 m. dans la direction E.-O. Ses intersections, ou points de croisement, sont appelés « noeuds telluriques ». L’emplacement de ces « murs » et à plus forte raison leurs points de croisement, émettent un rayonnement qui, à long terme, n’est pas bénéfique à la santé. Le but de toute analyse de géobiologie est donc de déterminer, à l’intérieur de chacun de ces grands carrés, des zones dites neutres.
Une tache d’autant plus difficile que certains facteurs, tels que cours d’eau souterrain, failles, pollutions électro-magnétiques ou problèmes liés à la construction peuvent de leur côté accroître le rayonnement de ce réseau, ou le perturber.
Tout l’art du géobiologiste sera donc d’entrer dans la complexité et la globalité de ce phénomène pour identifier et démêler toutes les interactions possibles, afin d’y remédier, ou au moins d’améliorer la situation. Il dispose pour cela de différents instruments, certes, mais surtout de sa sensibilité : un corps bien entraîné est en effet une véritable antenne, capable de déceler la moindre perturbation énergétique !
Sur le terrain…
Le moment idéal pour faire effectuer une analyse géobiologique, c’est bien sûr avant même l’achat du terrain.
« L’analyse permet alors de faire un véritable constat de ce que « dit » le terrain, de sa qualité, ou de ses éventuelles fragilités » explique Mme Muriel Morel, de l’Institut de recherches en géobiologie de Lausanne. « S’il y a un manque d’homogénéité du terrain, une poche de gaz, une faille, ou un passage d’eau par exemple, il sera mis en évidence avant même la construction, ce qui peut éviter bien des soucis plus tard ! L’acheteur ainsi averti pourra ensuite soit aller de l’avant dans son projet, soit s’il y a un problème prendre les précautions nécessaires.»
Il arrive cependant aussi que l’achat d’un terrain soit tout à fait déconseillé. « Même s’il est généralement possible, en jouant sur le choix des matériaux ou sur les installations techniques, de bonifier un terrain peu confortable, si la situation de départ est trop compliquée, voire malsaine, il est plus sage de renoncer. Ou alors, il faudra ensuite gérer les problèmes au fur et à mesure… ».
Mieux vaut évidemment construire, c’est le cas de le dire, sur des bases saines !
Autre moment clé pour une telle démarche : avant de construire.
« Dans ce cas-là, on se rencontre sur le terrain, avec le propriétaire, l’architecte, et bien sûr le projet. Là, on va également tenir compte de la topographie et de la circulation énergétique. Si nécessaire on pourra, par exemple, conseiller de décaler un peu la position de la construction, et encore donner de nombreux conseils techniques. Parfois, il faut un peu modifier les plans ».
Mais là encore, la démarche en vaut la peine : il y va du confort et de la qualité de vie des futurs habitants !
Habiter avec conscience
Troisième hypothèse : vous êtes locataire d’un appartement ou d’une maison qui vous plaît beaucoup. Que vous apportera une telle analyse? « C’est une démarche qui permet d’investir son habitation avec une conscience plus pointue. Concrètement, le géobiologiste cherche, ou plutôt va à la rencontre de tous les phénomènes susceptibles de déstabiliser ou d’exciter le réseau géobiologique, et donc la qualité énergétique du lieu. Il va ensuite expliquer comment y remédier, ou au moins améliorer la situation. Le souci final sera de mettre le lit dans une zone dite neutre, afin de favoriser une bonne récupération. »
Il n’est pas inutile à ce propos de rappeler que certains problèmes de santé auxquels les médecins ne trouvent pas d’explication disparaissent parfois d’eux-mêmes après une analyse.
S’il est certain que le fait de dormir dans une zone dite neutre est important pour être en forme, la géobiologie est un plus pour toute personne soucieuse de la qualité de son environnement : un endroit dans lequel l’énergie circule bien est un endroit dans lequel on se sent bien !
Véronique Desarzens
www.lesjardinsdalice.ch
Photo de l'article : Cathédrale de Chartres © rodhan - Fotolia.com
L'abbatiale de Romainmôtier est également l'un des hauts lieux cosmo-telluriques de Suisse romande, tout comme la Cathédrale de Chartres, ici en photo, célèbre pour son fameux labyrinthe.
Pour en savoir plus :
http://www.institut-geobiologie.ch/ et « L’influence du lieu sur tout ce qui vit », publié par l’Institut de recherches en géobiologie et consultable depuis le site.
Suggestions de livres :