Article Développement personnel
Toi mon corps, je te nourris comme je t'aime...
De quoi se compose notre repas? Comment préparons-nous ce que nous mangeons? Quelles pensées entretenons-nous pendant que nous mâchons notre nourriture quotidienne? Des questions qui peuvent sembler futiles et cocasses ! Et pourtant...
La qualité de notre alimentation influence directement la qualité de notre énergie personnelle globale, et cette qualité dépend de plusieurs facteurs essentiels.
L'un d'entre eux est, bien entendu, le choix des ingrédients qui composent notre repas. Dans nos semaines frénétiques et chronophages, accordons-nous un peu de temps pour les acheter en conscience, autant que possible naturels, bios et exempts d'additifs en tout genre. Notre corps nous en remerciera en vibrant une énergie légère, qui entretiendra notre bien-être. Et diminueront, voire disparaîtront, les petits malaises récurrents, souvent source de fatigue et d'irritabilité !
A l'inverse, si notre assiette s'emplit à chaque repas de produits peu naturels, issus d'usines dont les cheminées crachent des fumées nauséabondes, et de serres à l'éclairage artificiel qui font pousser des fraises en plein mois de novembre, ne nous étonnons pas alors que notre énergie devienne lourde. Dans ce cas, entretenue par des éléments trop gras, aux nutriments absents, pollués de substances nocives aux noms imprononçables, elle s'essouffle, se densifie à en devenir presque « collante ». Elle épuise nos cellules qui usent toutes leurs forces pour tenter d'éliminer ces poisons. Le terreau idéal pour faire grandir les difficultés digestives, avec son cortège d'expressions désagréables, les éruptions cutanées irritantes et disgracieuses, mais aussi le stress et la nervosité, les déséquilibres émotionnels créateurs de mal-être, d'épuisement, de disputes...
Revenons dans notre cuisine, fiers et satisfaits de nos éthiques emplettes et, il faut bien le dire, alléchés par les images de tous ces bons petits plats que nous avons passé en revue dans notre tête pendants nos courses! Nous nous trouvons maintenant face à un deuxième facteur essentiel : notre état d'esprit, durant la préparation du repas, et pendant que nous mangeons.
Si vous êtes de ceux qui sont sceptiques quant à ce facteur-là, prenons un instant pour remonter à notre mémoire le souvenir d'enfance de ce plat adoré, cuisiné par notre grand-maman. Rappelons-nous cette saveur, cette odeur. Rappelons-nous que notre maman, même en respectant l'exacte recette confiée par l'aïeule, ne réussissait jamais à lui donner le même goût divin! Peut-être tout simplement parce que notre mamie y ajoutait des ingrédients bien particuliers : l'amour qu'elle avait pour la cuisine saine et bien préparée, et puis aussi toute la tendresse qu'elle avait pour nous.
Notre état d'esprit pendant la préparation culinaire, et l'ingestion, influencera la qualité vibratoire des aliments, qui ensuite restitueront cette qualité à l'intérieur de notre corps, se mêlant à notre propre énergie. Visualisons quelques minutes l'énergie dégagée par un repas qui se déroule dans le stress, l'irritation, la tristesse, ou le ressassement de mille problèmes. Il y a de fortes chances que la digestion y réponde de manière acariâtre !
Être pleinement présent à chaque geste, avant et pendant le repas, prendre le temps d'inviter en Soi un sentiment d'appréciation pour cette nourriture saine et bénéfique, ressentir de la reconnaissance pour le fait de manger à sa faim ; cela exprime le respect de soi-même et de la nature dont nous sommes, cela imprime à nos repas une énergie positive qui réjouit nos cellules et épanouit le bien-être. Bon appétit !
Danièle Corthésy 12.2013
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