Et si on passait en mode sophro ?

À peine la rentrée amorcée que la fin d’année se pointe déjà ! Avec son lot d’activités personnelles ou professionnelles de tous les côtés, de loisirs, mais aussi de fin d’année à préparer. Vous vous sentez un peu dépassé(e) ? Passez en mode sophro !

Véritable « science de l’esprit calme », la sophrologie est toute indiquée pour prévenir et même traiter ce grand ennemi des temps modernes qu’est le stress.

Comparable à une sorte de yoga adapté à l’homme occidental, la sophrologie s’adresse à l’être humain dans sa totalité, sans dissocier corps, esprit et spiritualité. Passage obligé pour la pratiquer : la relaxation. Par une détente profonde du corps physique, en relâchant muscle après muscle, il est possible d’atteindre un niveau de conscience très particulier, dit sophroliminal, exactement entre l’état de veille et le sommeil.

Une fois ce point atteint, la relaxation devient dynamique. La visualisation d’images créatrices émises depuis cet état sophroliminal permet alors d’agir sur son propre comportement, et de déconditionner ou conditionner son inconscient. Avec un champ d’application quasiment illimité !

Aussi précieuse à titre préventif que thérapeutique, la sophrologie, révélée dans les années 60 par un médecin colombien, Alfonso Caycedo, pourrait bien être une alliée de choix pour déjouer le stress…

Réparer, parer, préparer…
Le stress est une réaction du corps, un moyen de défense face aux agressions. Jusqu’à un certain point, il est utile et même indispensable. À condition toutefois de ne pas dépasser la limite !

Comment la sophrologie peut-elle nous y aider ? En nous facilitant la vie de différentes manières…

Schématiquement, on distingue trois situations. Dans la première, le stress est déjà là : grâce à la relaxation profonde, la sophrologie permet d’en réparer les effets négatifs. Elle offre ainsi une période de détente et de régénération, dans l’immédiat et à long terme.

Deuxième, possibilité : le stress arrive et il s’agit alors de s’en protéger, de le parer. Pour cela, il s’agit de profiter de la relaxation pour mettre en place des techniques qui permettent de résister aux agents stressants au moment où ils surviennent. C’est l’agent stressant qui va alors être utilisé comme signal de relaxation : sonnerie du téléphone, feux rouges, intrusion d’une personne désagréable… tout cela peut devenir des éléments de rappel de relaxation.

Enfin, et c’est la troisième grande application de la « science de l’esprit de calme », on peut se préparer par la désensibilisation progressive à une situation stressante. Il est possible de cibler, de s’entraîner à l’avance et donc à distance : la sophrologie s’est révélée très efficace pour se préparer à des examens, des séances chez le dentiste, des compétitions sportives ou encore une conférence à donner… Et la liste n’est pas exhaustive !

Un plaisir solitaire à encourager !
Alors, la sophrologie… une panacée contre le stress?

Si après quelques cours certaines personnes oublient assez rapidement l’expérience, d’autre intègrent la sophrologie comme une méthode, en font une habitude et la pratiquent systématiquement. Et ce sont bien sûr eux les grands gagnants puisqu’elle invite à un retour sur soi bénéfique et particulièrement bien adapté aux exigences modernes.

Cerise sur le gâteau : cette discipline, accessible à chacun et dont les bénéfices semblent si tentants, est facile à pratiquer individuellement. On pourrait même dire que la sophrologie est un plaisir solitaire ! Il est bien d’avoir suivi un cours de base en petit groupe, ou d’avoir fait quelques séances avec un sophrologue confirmé afin d’apprendre à maîtriser sa propre méthode, et donc son propre stress, mais sans oublier que le but de toute approche en sophrologie est l’autonomie.

Véronique Desarzens
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