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Préserver son cœur… et son esprit par le sport
S’il est un organe qui a fait fantasmer aussi bien les poètes que les philosophes, il s’agit bien du muscle rouge situé dans la poitrine et dénommé : le cœur. Pour autant dans la vie quotidienne c’est paradoxalement l’organe qui est le plus méconnu. Sauf lorsqu’il dysfonctionne et envoie son propriétaire aux urgences hospitalières. Pour éviter cela, nous allons voir comment entretenir son cœur et au-delà l’ensemble de son être : corps et esprit.
Un cœur pourquoi faire
Le cœur est une pompe qui permet au sang d’atteindre l’ensemble des cellules du corps humain. Ce sang est lui-même porteur de l’oxygène provenant de la respiration et des nutriments apportés par l’alimentation. C’est un muscle rouge au même titre que nos biceps, avec pour seule différence, la nature étant bien faite, que son fonctionnement est automatique. Pour autant à limage de nos muscles le cœur peut s’atrophier et perdre ses capacités de travail. Cela est mis en évidence par le fameux essoufflement qui dénote une inaptitude cardiaque à l’effort. Mais au-delà, cette situation est aussi préjudiciable au travail intellectuel, car les neurones du cerveau recevant moins d’oxygène et de nutriment ralentissent leur activité. Cela se traduit entre autres par des difficultés de concentrations. À contrario, et plusieurs études l’ont montré, un cœur de sportif stabilise aussi la psychologie.
Comment prendre soin de son cœur
Comme il a été dit précédemment le cœur est un muscle rouge. À ce titre il peut être entrainé, pour paradoxalement se reposer plus le reste du temps. Ce petit miracle est facile à expliquer. L’entrainement en endurance augmente le volume et la force de travail du cœur. Lorsque celui-ci est au repos dans la vie normale (au travail, chez soi…) sa fréquence de battement diminue et passe de 70/80 pulsations par minute pour un cœur de sédentaire, à 50/60 pulsations pour un cœur de sportif. Tout en accomplissant un travail de meilleure qualité, il « vieilli » moins vite.
Cela est possible en pratiquant de manière régulière des sports que l’on qualifie d’endurance, car impliquant un effort physique sur une durée de plusieurs dizaines de minutes au minimum. L’on peut en citer quelques-uns : le jogging, le ski de fond (ou de randonnée alpine), la natation, le vélo, mais aussi l’aérobic, la marche à pied (tout particulièrement en montagne).
Parallèlement à cela il convient aussi de profiter de toutes les occasions pour entretenir son cœur. En privilégient par exemple les escaliers à l’ascenseur (c’est d’ailleurs bien souvent plus rapide), ou la marche à l’usage de la voiture (là il s’agit en plus de faire des économies).
Le sport pour moi…pas pour les autres !
Et oui ! bien souvent l’on pratique un sport par convention sociale au même titre que l’on boit quelques verres de trop lors de rencontres professionnelles ou amicales. Bien souvent ce sport, dans lequel l’entourage nous a entrainé, est pratiqué sans conviction ni plaisir et génère, outre un dégout progressif pour les efforts physiques, de nombreux problèmes de santé (tendinite, entorses, etc.).
La bonne démarche à avoir consiste à essayer plusieurs des sports indiqués précédemment pour sélectionner celui ou ceux qui procurent le plus de plaisir. Le plaisir est en effet le maître-mot de l’activité sportive. C’est grâce à lui que la progression en sera facilitée, avec une permanence sur le long terme.
Le second secret pour éviter la lassitude est de varier les sports sur la durée. Lorsque l’on éprouve une certaine lassitude à courir l’on peut avantageusement remplacer par des séances de piscine ou de vélo, ou en hiver par le ski de fond.
À l’attention des anciens athlètes et sportifs de haut niveau
Lorsqu’un athlète ou un sportif de haut niveau prend sa retraite, bien souvent il cesse toute activité physique, avec en plus un relâchement sur l’hygiène de vie et l’alimentation. La sanction ne se fait pas attendre, avec un problème cardiaque plus ou moins grave à échéance de quelques mois ou au plus de 4 à 5 ans. Cela est compréhensible par le fait d’une « fonte musculaire du cœur », au même titre que n’importe quel muscle non entretenu. Le volume du muscle cardiaque reste le même mais sa force diminue avec pour corollaire une fatigue et un vieillissement plus important.
En conclusion l’on peut dire que l’entretien cardiovasculaire par le sport est la garantie d’une vieillesse heureuse et active, exempte de problèmes de santé graves.
Texte livadia
Photo Jogging ©lassedesignen